17/06/2010

evolution de l'existant - projets

AMELIORATION DE L’EXISTANT

Cette arrivée d’enfants a été l’occasion de réviser et d’améliorer l’existant dans le domaine :

× du couchage,

× des installations sanitaires pour satisfaire les exigences sanitaires définies dès le début au sein de cette collectivité.

× eau potable et alimentation : l’accès à l’eau potable est constamment une priorité, seul moyen d’éradiquer les maladies transmises par l’eau non potable. La préservation de la potabilité nécessite l’intervention humaine sans faille et à fréquence définie. Or quelques manquements sans conséquences ont orienté les responsables vers l’achat d’un système de filtration et de purification d’eau.

× l’alimentation, à la demande des plus grandes, fera aussi l’objet de changements dans la limite des possibilités financières. L’augmentation du prix des denrées de base comme riz, maïs, huile de palme, la baisse de don du PAM (programme alimentaire mondial) ont une incidence certaine sur ce poste budgétaire.

Bien sûr au lieu de l’habituelle bouillie, elles désireraient prendre un petit déjeuner plus diversifié avec parfois introduction de pain, lait et chocolat. Le souhait est également d’introduire à l’un des repas principaux, en semaine, des protides d’origine animale. Quelque chose de tout à fait courant chez nous.

× activités et divertissements des enfants : quotidiennement, même en période scolaire, elles réalisent diverses activités :

l’entretien de l’environnement avant le départ à l’école, au lycée,

préparation du petit déjeuner pour tout le monde, lavage de la vaisselle après chacun des repas. Lorsque la cuisinière est en repos quelques unes préparent les repas principaux.

Devoirs scolaires et leçons : après le repas de midi et après le goûter, certaines font leurs devoirs, apprennent les leçons sous la paillotte.

les jeux : elles aiment jouer, elles jouent, cependant elles disposent de peu de jeux, pas de poupée ; le grand plaisir des petites est de jouer à la marelle, d’exécuter des jeux de rôle ou bien de danser ou bien de regarder les dessins animés.

Dans ce lieu protecteur, la télévision est pour elles toutes, une ouverture sur le monde extérieur. Après le repas pour les plus grandes, la télé est le moyen de se tenir informées, sur l’actualité du pays, du continent, de la France par TV5, du monde, d’analyser, de commenter, de se faire une opinion.

Mais voilà que la connexion s’est faite défaillante, il a fallu changer l’antenne par une parabole.

LES PROJETS

A. PERSONNEL

Il devient nécessaire de procéder au recrutement de personnel d’encadrement ,3 éducateurs, une cuisinière de plus et de deux hommes adroits, bricoleurs et cultivateurs, disons des « Michel Morin ».

Il reste comme préoccupation le soutien scolaire à assurer en particulier pour celles qui présentent des examens, soutien scolaire d’autant plus important que la scolarité a été interrompue par de longues grèves. Un succès aux examens renforcera en chacune le désir d’apprendre puisque au bout se trouve la réussite.

B.LES LOCAUX

Est-il besoin de parler de l’entretien des structures ? Comme toute habitation, les locaux ont besoin d’être repeints, les charpentes et toitures révisées et le sol de la paillotte recimenté voire carrelé pour en faciliter l’entretien.

La « cité des enfants » est tout à fait prête à accueillir des personnes désireuses de partager avec les enfants son savoir, de faire profiter de son savoir faire. Il suffit de prendre contact avec :

avec le président et responsable de l’institution : mukomfr@yahoo.fr ou à l’aipd33@yahoo.fr.

17:01 Publié dans humanitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanitaire,enfants, orphelinat

25/02/2010

ASSEMBLEE GENERALE du 19 décembre 2009

RAPPORT MORAL

Mesdames, Messieurs,

Chers tous, « Mikwabo »

C’est notre deuxième assemblée générale, permettez-moi, avant toute chose de vous adresser mes salutations et mes remerciements pour votre attachement à nos actions caritatives en faveur des enfants de TAKON.

J. et moi revenons de Takon. Pour ma part j’ai apprécié mon séjour. J’ai trouvé les enfants de « la cité » actuellement au nombre de 23 « filles », âgées environ de 6 à 17 ans bien portantes, pleines d’enthousiasme, toutes scolarisées. Elles sont autonomes, responsables et savent aussi s’amuser.

Il nous reste cependant à améliorer leur encadrement par le recrutement et la formation de personnel, leur environnement, le mobilier ; à assurer la restauration de la charpente, plomberie, régler le problème des chauve souris (espèce protégée) en contactant le service d’hygiène des nuisibles.

Nous avons eu aussi la satisfaction de voir démarrer, à petits pas le centre médico-social grâce à une infirmière béninoise compétente, souriante, et proche des enfants et de la population.

Chers amis, une association est d’abord un groupe d’amis réunis autour d’un projet. Je vous invite à veiller à préserver la convivialité et la fraternité. Le chemin parcouru est long et pourtant bien des choses restent à faire. Rappelons que la « cité des enfants » existe depuis maintenant 13 ans et qu’elle a accueilli au moins 300 enfants. Pendant toutes ces années et encore maintenant, l’aménagement du site, les différentes constructions avec équipement et maintenance, l’accueil et l’accompagnement des enfants, les repas, les soins médicaux, les loisirs, la scolarité et fournitures scolaires, l’habillement…etc. ont été réalisés grâce au soutien sur place de la FUPAD. Oui vous, depuis la France, pouvez être fiers d’apporter votre précieuse contribution à une œuvre vivante qui redonne l’espoir et plaisir à des enfants qui n’en avaient pas.

C’est une entreprise exigeant un dévouement sans faille, mais oh combien gratifiante ! à l’image de C., entrée à l’orphelinat à l’âge de 7 ans, aujourd’hui en terminale qui sera notre première bachelière, ou bien A. accueillie il y a deux ans ignorant le français qu’elle parle couramment maintenant, ou encore une autre enfant, violée dans son village, apeurée a trouvé ici, réconfort, sécurité, paix, amour et joie.

Nous recevons toujours des satisfécits des autorités locales et du ministère.

Je tiens à remercier Véronique TUDIESHE pour son sens d’abnégation en faveur des enfants auxquels elle donne tout et se donne elle-même passant de nombreux mois parmi les enfants alors que sa propre famille : père, enfants, petits enfants, et moi-même vivant en France, avons besoin d’elle.

Merci à tous nos généreux donateurs, parrains, PAM, Le Lions’ club de Cotonou etc. …et toutes les personnes de bonne volonté qui nous assistent de mille façons.

Merci à vous tous membres de l’AIPD.

Pour 2010, la feuille de route est : consolidons Takon, faisons connaître l’AIPD, recrutons de nouveaux membres.

Que 2010 soit pour chacun une année de bonheur, de joie, de bonne santé.

RAPPORT FI NANCIER

Gains par rapport à 2008 :

8 adhérents, 2 parrainages à l’année, et les dons ont triplés

Le total atteint 4 110 € et peut représenter par exemple 12% du budget global de l’orphelinat soit un poste de dépense tel que entretien « des enfants »

Les dépenses de l’année s’élèvent en tout à 55,05 euros (l’assurance et tenue du compte)

Les dépenses inhérentes au secrétariat (photocopies, enveloppes, timbres notamment) ont été assumées par le président et le secrétariat.

LES REALISATIONS EN 2009

Vente de vêtements à la journée africaine à Pessac en mai, une conférence à L’Athénée.

Entretien la documentation du blog, merci à Jean Luc

Une partie du carrelage au centre médico-social ce qui permet de commencer une activité de soins et de prévention.

BESOINS :

Sur place à « la cité des enfants »

Au niveau éducatif :

- Un grand besoin de soutien scolaire dans les principaux domaines que sont le français, les mathématiques, la physique, l’apprentissage à la lecture et à l’écriture.

- Besoin de dictionnaires de: français : adaptés au niveau élémentaire, et au secondaire.

langues : espagnol, anglais, allemand

Au niveau structures, outillage

- Vérifier l’étanchéité les toitures en particulier de la paillotte et rafistoler le sol.

- Repeindre certains bâtiments.

- Rénover les moustiquaires aux fenêtres et à certaines portes.

- Nécessité d’un outillage pour le jardin, la peinture, le bricolage.

Au niveau culture

- Tendre vers une culture d’auto suffisance en améliorant la fertilité du sol par un amendement écologique, par un soin régulier des cultures.

LES PROJETS POUR 2010

- Avoir chacun d’entre nous, une action de proximité afin recruter de nouveaux d’adhérents, parrainages, et donateurs.

- Développer le domaine de communication entre nous grâce à des réunions informelles afin de mettre des idées en commun, de construire des projets simples et réalistes et pourquoi ne pas envisager la réalisation d’un journal de liaison asso – orphelinat.

- Mettre à la disposition de l’orphelinat son savoir, son savoir faire, ses compétences, son sens du bricolage, sa disponibilité.

- Renouveler une partie de la vaisselle par exemple assiettes à dessert en plastique.

- Envisager de réaliser un cartable type pour la rentrée scolaire prochaine; les modalités seraient à définir ultérieurement.

- Equiper la « cité » de lampes solaires à la place de bougies ce qui permettra de palier le délestage électrique survenant le soir.

- L’idéal serait d’introduire internet dans la cité ce qui serait une aide précieuse sur le plan scolaire ainsi que sur le plan communication entre elles et nous.

- Solliciter des connaissances, entreprises, susceptibles de pouvoir répondre aux besoins précisés.

La réunion se termine sur une note de convivialité.

16:41 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : orphelinat, humanitaire

23/01/2010

dons du lions'club de Cotonou

Samedi 1^er novembre 2009

C’est une journée importante pour les enfants de « la cité ». Les membres du Lions’ club de Cotonou, environ une trentaine, sont attendus.

Le soleil darde déjà ses chauds rayons dissipant la légère brume matinale. Depuis tôt le matin, une effervescence règne dans la cité. Chacune des fillettes et grandes filles s’emploie à balayer les feuilles mortes de l’allée d’entrée et de la cour. Pendant ce temps un autre groupe balaie la paillotte, dispose tables, chaises et bancs pour la réception. Tout se déroule dans le calme, de façon méthodique. Pourtant on perçoit, de-ci, de-là, quelques réactions d’énervement et d’impatience. On déplace une table, on rectifie l’alignement des chaises, on avance les bancs qui étaient au soleil. On s’interroge, est-ce que ça va comme ça?

Puis, la responsable de la cité des enfants, distribue les prises de parole, fait répéter une dernière fois la chorale composée par l’ensemble des enfants car dans peu de temps les premiers véhicules vont arriver.

En toute hâte, les enfants regagnent les dortoirs, pour troquer leurs vêtements « de travail » contre les vêtements de circonstance; certaines hésitent, changent de robe ou de haut, enfin se parent de bijoux.

Vers 10 heures, les premières voitures arrivent ; en descendent deux à trois personnes qui attendent dans la cour que tous les membres du Lions club soient présents. Sont aussi parmi eux, des journalistes car cet évènement sera diffusé sur deux chaînes de télévision du pays.

Une dernière voiture arrive et se place prés des marches de la paillotte. Les portes s’ouvrent laissant apparaître un grand nombre de cartons, quelques sacs et bidons. Les plus grandes filles déchargent le tout et le disposent dans la paillotte. Les journalistes commencent les prises de photos !

C’est le moment des échanges de salutations. Chaque membre du Lions’ club et chaque fillette prend sa place sous la paillotte. C’est l’instant solennel des discours. La chorale entonne son chant de bienvenue, pendant qu’une fillette, effectuant des pas de danse, apporte la corbeille de fleurs à la présidente du Lions’ club. L’émotion grandissante est maintenant à son comble.

Cette manifestation se termine par le partage de sandwichs et de boissons fraîches.

Il est maintenant 14 heures, les voitures repartent avec les bienfaiteurs satisfaits et enthousiastes car tout s’est parfaitement déroulé.

Les enfants de la cité, émus et dans un grand silence, découvrent ces dons avant de procéder à leur rangement.

orphelinat sans frontiere

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